Morelia viridis

sujet de depart, fiche d'élevage https://lapassiondesreptiles.forumactif.com/t35171-morelia-viridis

werewolf38

Je rajoute un petit quelque chose.

Attention à ne pas se méprendre avec toutes ses localités !!

Premièrement, dans la très grande majorité des cas, on ne dispose d'aucun papier permettant d'assurer avec précision le lieu de collecte de l'individu ou de ses parents, grand parents...

Dans de nombreux cas, la détermination de la localité se fait via le phénotype, ce qui est une escroquerie sans nom. La localité, c'est une position GPS, pas un phénotype. Il est vraie que certaines populations ont un phénotype qui ne trompe pas trop.

Typiquement, Aru et Biak sont les deux populations de viridis qui sont reconnues comme étant fondamentalement différentes des populations de Nouvelle Guinée et sur lesquelles des questions taxonomiques valides peuvent se poser. Dans le cas des Aru et des Biak, il n'est pas trop déraisonnable de faire des hypothèses sur l'origine via le phénotype bien que dans ce cas là, on parle plus de "viridis type Aru" que de "viridis localité Aru".

Pour beaucoup d'autres localités, on ne peut vraiment pas se permettre ce genre de choses de part la variabilité des populations, leur proximité géographique et l'absence de barrière naturelle entre elles. Si on regarde la carte des localités, Lereh, Jayapura et Cyclops Mountains sont des localités très proches. Il est alors hors de question de se permettre ce genre d'identifications pour ces localités. D'ailleurs, la pertinence de ces trois localités est questionnable. Il est beaucoup plus raisonnable de regrouper ces trois localités en une seule zone plutôt que de les séparer de part le manque de caractéristiques permettant de distinguer les spécimens de ces trois populations.

On peut toujours créer des localités. Une localité n'est ni plus ni moins qu'une coordonnée GPS. Localiser des populations qui ont des caractéristiques fondamentalement propres est une toute autre affaire.

Il y a de nombreuses autres subtilités en ce qui concerne les localités de viridis. L'altitude joue un rôle déterminant par exemple. Pour plus d'informations, se référer au "The More Complete Chondro" qui traite très bien toutes ces questions.

egan a écrit:

Je rajoute un petit quelque chose.

Attention à ne pas se méprendre avec toutes ses localités !!

Premièrement, dans la très grande majorité des cas, on ne dispose d'aucun papier permettant d'assurer avec précision le lieu de collecte de l'individu ou de ses parents, grand parents...

Dans de nombreux cas, la détermination de la localité se fait via le phénotype, ce qui est une escroquerie sans nom. La localité, c'est une position GPS, pas un phénotype. Il est vraie que certaines populations ont un phénotype qui ne trompe pas trop.

Typiquement, Aru et Biak sont les deux populations de viridis qui sont reconnues comme étant fondamentalement différentes des populations de Nouvelle Guinée et sur lesquelles des questions taxonomiques valides peuvent se poser. Dans le cas des Aru et des Biak, il n'est pas trop déraisonnable de faire des hypothèses sur l'origine via le phénotype bien que dans ce cas là, on parle plus de "viridis type Aru" que de "viridis localité Aru".

Pour beaucoup d'autres localités, on ne peut vraiment pas se permettre ce genre de choses de part la variabilité des populations, leur proximité géographique et l'absence de barrière naturelle entre elles. Si on regarde la carte des localités, Lereh, Jayapura et Cyclops Mountains sont des localités très proches. Il est alors hors de question de se permettre ce genre d'identifications pour ces localités. D'ailleurs, la pertinence de ces trois localités est questionnable. Il est beaucoup plus raisonnable de regrouper ces trois localités en une seule zone plutôt que de les séparer de part le manque de caractéristiques permettant de distinguer les spécimens de ces trois populations.

On peut toujours créer des localités. Une localité n'est ni plus ni moins qu'une coordonnée GPS. Localiser des populations qui ont des caractéristiques fondamentalement propres est une toute autre affaire.

Il y a de nombreuses autres subtilités en ce qui concerne les localités de viridis. L'altitude joue un rôle déterminant par exemple. Pour plus d'informations, se référer au "The More Complete Chondro" qui traite très bien toutes ces questions.

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Je ne rejoins pas totalement tes précisions.

Certes nous sommes d'accord sur le fait qu'une localité n'est ni plus ni moins que le lieux d'exportation de l'animal... S'en est aussi un peu la définition.

Mais beaucoup de morphologie, de taille et de pattern sont indéniables! Tu peux même te renseigner sur l'article d'olivier marquis, parlant même éventuellement de sous espèces de morelia viridis...

De plus tu te trompes dans tes précisions, tu oublie les sorong, les trois grandes localités sont Aru, Biak et Sorong. Et il existe des barrières naturelles, une chaîne de montagne sépare l'Irian jaya en deux pratiquement de part en part... Aru est une île, Kofiau est une île, Misool est une île, Wamena au sommet d'une montagne à plus de 1500 mètres d'altitude... Si ceux ne sont pas des barrières naturelles... Explique moi ce que c'est...

Ah oui quand les gens (vendeur souvent) disent "type", c'est qu'il y a anguille sous roche que l'individu n'est pas du 100% souvent un mélange. Les Aru sont une des localité les plus marqué : tête rectangulaire, queue plus courte un vert particulier...

Bien vu pour le Sorong. Je suis d'accord avec toi pour les sous-espèces. C'est ce à quoi je pensais quand je disais qu'il y avait des questions taxonomiques valides sur les Aru et les Biak. J'aurais pu rajouter les Cape York aussi. Je ne pas sûr que ces questions se posent pour les Sorong par contre.

Je suis parfaitement d'accord avec les barrières naturelles pour les Aru, les Biak, etc. Ce que je voulais dire c'est qu'il y a parfois, pas tout le temps, un manque de barrière naturelle pour légitimer la création d'une nouvelle localité. Typiquement, Lereh, Jayapura, Cyclops Mountains. Dans ce cas, ce serait mieux de traiter le tout comme une zone.

Concernant les types, je suis d'accord que ça sent l'ambigüité mais de toute façon, avec les localités des viridis, si tu n'as pas de papiers attestant de l'origine, tout sent l'ambigüité. Dans les fermes, les mecs reçoivent des viridis d'un peu partout souvent sans savoir exactement d'où ils viennent et ils les classent en fonction du phénotype. Tout le monde ne fait pas ça, mais s'est avéré que certains le font. Dans certains cas, ça ne pose pas trop de problèmes (discerner des Aru des Mainland à côté par exemple). Mais sur un complexe comme le Jayapura, Lereh, Cyclops Mountains, ça devient plus problématique.

Merci pour ces précisions à tous les deux trés interessant comme sujet, je tenais à le signaler.

Au final on est totalement d'accord sur le fond!

Comme pour beaucoup d'espèces certaines des localités sont totalement "commerciale", elles ne sont ni plus ni moins que des lieux d'expéditions des animaux qui d'ailleurs peuvent provenir d'ailleurs et juste expédié de la ville en question...

Je suis d'accords pour lereh et jayapura, mais quand on regarde les cyclops on note une petite taille mais aussi des traits assez particuliers... Cyclops est un mont aussi.

Il y a surement et forcément une sélection de la part de l'homme.

Mais des détails ne trompes pas les jayapura ne naissent pas rouge par exemple ou alors c'est très rare, un petit jaya rouge c'est souvent un cross. Par contre les cyclops naissent majoritairement rouge. voilà un autre indicateur (peut être l'altitude en effet).

Il existe très peu d'éleveur qui peuvent justement prouver ou affirmer la provenance de leur bête, mais j'en connais au moins 1 ou deux qui peuvent!

De tte manière pour prétendre à une localité il faut être sûre de son vendeur qui eux même ne sont pas forcément sûre à 100%

Pour ne donner qu'un exemple qui est le mien. Mon manokwari, tout ce que je peux en dire c'est qu'il est parti de la bas ( oui malheureusement c'est un farming, le seul et l'unique que j'aurai jamais d'ailleurs )

Après je vais pas redire ce que tu as déjà dis les barrières naturelles sont des facteurs majeur dans la différenciation phénotypique et génétique des individus. Un bon exemple en Asie Sud est étant les gibbons dont les espèces nombreuses dépendent des îles des rivières des montagnes et vallée.