Points positifs et négatifs sur la terrariophilie: débat!

Bonjour,
je propose ce petit débat en espérant que sa va vous plaire.

Je propose ( en espérant que ce topique n'a pas déjà été fait) de citer les points positif et négatif de la terrariophilie.

Règle à respecter toutefois:
- on peut donner son point de vue, mais on n'écrase pas les autres, on ne rentre pas dans la vulgarité.

Points positif:
- la terrariophilie permet :
 - de voire des choses que l'on ne peut pas forcément voir dans la nature, surtout lorsque les animaux viennent de l'étranger ( alimentation, comportement, reproduction, naissance).
 - de s'accorder, en étant consciencieux, des responsabilités aux animaux que l'on maintient.
 - ouvre l'esprit.
 - à un geek ou un no life, si il est consciencieux, de quitter son écran pour s'occuper des ses animaux, et de s'activer dans le réel.
 - lorsque l'on a beaucoup d'animaux, de se dépenser physiquement ( changement des bacs, de la nourriture, nettoyage).
 - d'être créatif ( habitat de l'animal requiert des exigences, mais laisse aussi des libertés sur le biotope de l'animal; ex: tient je mettrait une pierre là plutôt que là, cette branche me plait pas, celle là est mieux  )
 - d'avoir un lien, une relation avec l'animal, qui n'est pas d'ordre physique ( on ne caresse pas forcément son reptile, on le porte pas à tout bout de champ, on le promène pas, néanmoins on apprend à le connaitre: comportement calme, agressif, nerveux, etc...)
 - à connaitre le comportement de l'animal ( il s'agit plutôt de l'aspect général, le comportement de l'espèce en général; ex: un varan aura un comportement différent d'un gecko, ou encore un eublepharis macularius aura un comportement différent d'un phelsuma madagascariensis grandis).
- d'avoir une passion à partager.
- de s'occuper d'un petit coin de nature ( lorsqu'il s'agit d'un terrarium planté, ou d'un terrarium semi-actif).
- d'avoir une activité ou la régularité est de rigueur.
- d'avoir soit-même un cycle nycthéméral adapté aux animaux ( alimentation aux lézards par exemple oblige à se lever le matin).

points négatif:
- la terrariophilie:
 - Conserve les animaux enfermé ( néanmoins avec des conditions qui leurs plait, il n'est pas rare de voir certains reptiles n'appréciant guère que l'on touche à leurs terrarium, qui est finalement leurs habitat, cela démontre bien qu'il peuvent se sentir bien).
 - peut dans certain cas, être un calvaire pour les animaux si les conditions de vie ne sont pas respecté, ou si les maîtres font n'importe quoi avec leurs animaux. ( cette règle est applicable dans tout les domaines de la vie, cela dépend de l'individu).
 - Coûte chère.
 - peut être contraignante d'un point de vue de la place ( il faut faire des sacrifices niveau espace, que l'on fait volontiers lorsque l'on est passionné).

Ils se peut que j'oublie pas mal de point, c'est pour cela que je vous laisse la parole.

Voila. A vos claviers!

Intéressant ce petit débat.
Pour ma part je dirais qu'en point positif ça m'apporte une grande sérénité, j'aime les regarder évoluer, apprendre à connaître chacun de leurs petits caractères, en prendre soin.
Et puis j'en suis très fière de mes bébés, c'est un petit coin d'exotisme a la maison.

Points négatifs, c'est une passion addictive qui fait qu'on manque vite de place, et c'est surtout un vrai engagement. Élever un animal ou plusieurs ça demande du temps, de l'argent et de l'organisation.
Ex: Qui va s'en occuper pendant les vacances? Personne? Ah mince...

Et puis un reptile ce n'est pas un chien, oubliez les câlins pendant 1h devant la Tv!

Point positif

On peut assurer la survie de l'espèce en voie de disparition si on la reproduit en captivité (ex : uroplatus).

Ce n'est pas un sujet facile, dans la mesure où l'intérêt de la terrariophilie est très différent selon si l'on se place du coté du simple amateur, de l'éleveur professionnel, du scientifique ou encore de l'animal.

Pour ne prendre que notre cas d'éleveurs amateurs, l'intérêt principal est de voir évoluer ces animaux.
Personnellement, les serpents me fascinent tant par leur esthétique que par leurs comportements, et notamment au niveau de la motion.
La terrariophilie permet d'avoir un animal né en captivité (certes aseptisé) ayant garder une part de ses instincts et évoluant à quelques centimètres du soigneur.

Bref, ça permet d'avoir un bout de nature dans son salon, d'éveiller les sens et les rêves, de voyager, d'apprendre, de partager connaissances et passions, d'ouvrir son esprit ou encore de découvrir petit à petit ces animaux mal connus et souvent méprisés.

En revanche, comme dans toute passion, il y a des dérives qui me font de plus en plus mal au cœur.
L'animal n'est pas un joué, et la facilité d'élevage de certaines espèces ne doit pas nous faire oublier qu'il s'agit "d'objets" sensibles nécessitant des soins et un entretient approprié.
Les dérives classiques de la terrariophilies, à savoir la course à la mutation la plus extrême, le pillage de la nature avec les WC, les détentions pourraves par manque cruel de renseignements et de passion affectent beaucoup de passionnés.

La terrariophilie est belle, mais comme toute activité s'étant développée trop rapidement elle tombe dans le mépris de l'animal, la course au pognon ou à la bestiole la plus tarés.
Bref, il y a des bon coté, mais ce jeu de qui l'aura la plus longue ne me fait pas rêver...

maxreptil a écrit:

Point positif

On peut assurer la survie de l'espèce en voie de disparition si on la reproduit en captivité (ex : uroplatus).

Mouais ça j'y crois moyennement.
Ce genre de chose est réservé à des professionnels à mon sens type zoo etc.

A notre échelle d'amateurs nous n'assurons rien du tout, bien au contraire, pour un Uroplatus que tu crois "sauver" 70 sont morts dans les imports (j’exagère mais tu saisis l'idée).

Alors croire que l'on peut assurer la survie d'espèce (encore une fois à notre échelle d'amateurs) c'est une utopie pure et simple, c'est juste pour se donner bonne conscience d'avoir une bestiole qui nous plait en terra'.

je n'ai pas citer en point négatif la difficulté à garder les animaux, il est vrai que cela reste une difficulté majeure.

j'ai bien aimer le côté utopique concernant la sauvegarde d'une espèce en voie de disparition, c'est vrai et faux.
C'est vrai pour certaines espèces comme le pogona vitticeps qui est devenu très répandu ( néanmoins rien n'indique qu'il est menacé à l'état sauvage).
C'est encore plus vrai avec l'axolotl ( Ambystoma mexicanum) qui lui est vraiment menacé d'extinction mais qui est fortement répandu en terrariophilie.
Malheureusement ces espèces sauvegardées par la terrariophilie restent une minorité, ces espèces ont la chance malgré l'import d'être facile à maintenir, ce n'est par exemple pas le cas pour l'uroplatus phantasticus ( très très beau gecko) qui lui est de maintient très délicat et parvient difficilement à survivre en captivité ( compte tenu du fait des mauvaises conditions de voyage), mais qui s'importe trop.
On pourrait donc juger la sauvegarde des espèces aussi bien en point négatif que positif ( cela n'enlève en rien le côté négatif concernant les personnes qui maintiennent les animaux comme des jouets).
C'est principalement l'import d'animaux dans de bonne conditions qui n'est pas toujours bon, de plus, il faut non seulement les reproduire, mais il faut reproduire plusieurs souches ensemble pour contrer la consanguinité, c'est donc pas mal de paramètre à prendre en considération.
L'import doit être fait de manière raisonnée, correcte, et reproduction en croisant bien les souches. Un défi qui malheureusement se transforme souvent en catastrophe.

Pas forcément d'accord avec ton dernier message.

L'import particulier ne sert qu'à avoir des animaux rares en captivité, sans attendre et à moindre couts par rapport à l'achat d'animaux nés en captivité.
La préservation des espèces n'a de mon point de vue rien à voir avec la terrariophilie.
Ce n'est pas le rôle de simples amateurs que de piller la nature dans l'espoir hypothétique qu'un jour on puisse réintroduire des souches captives In Natura.

Préserver des espèces ne sert à rien sans vision plus globale de la situation.
Vouloir sauver les animaux de la faune malgache est plein de bons sentiments, mais une conservation passe par un repeuplement qui ne peut lui même être réaliser sans préserver le biotope régional.
Maintenir de l'Acrantophis dumerili sauvage en captivité c'est mignon, préserver les biotope originel est indispensable.

Il en va de même pour les Axolotl (qui au passage ne sont pas si simples que ça à maintenir). Les animaux captifs sont presque tous des hybrides (notamment les gold et mélanique) et n'ont plus rien à voir avec les animaux sauvages.
Encore une fois, on se donne bonne conscience en se disant que reproduire des animaux menacés en captivité a un réel intérêt chez le particulier, et ce n'est pas vraiment vrai.

Des établissement comme l'European Center for Boids Conservation, entres autres, se sont cassés les dents dans les problèmes de réintroduction en milieu naturel.

Tout à fait d'accord avec toi.
Je n'ai pas pensé à ça du tout, mais c'est vrai que si l'habitat naturel est détruit, cela devient impossible de réintroduire l'animal dans la nature. Résultat, on se retrouve avec une espèce qui ne peut être trouvée qu'en terrariophilie.

C'est malheureusement vrai. Mais que peut-on faire face à ça? :s